EN CETTE PERIODE ELECTORALE NOUS POSONS NOS QUESTIONS AUX CANDIDATS DES DEUX ELECTIONS A VENIR:
Auch le14.06.21
Objet : lettre ouverte aux candidat-e-s aux élections départementales
Madame, Monsieur,
Notre Comité défend l’égalité l’accès de toutes et de tous à la prévention et aux soins, dans la proximité.
La crise sanitaire a montré les difficultés de l’hôpital public : manque de personnel, fermetures, tout particulièrement dans les petits hôpitaux qui ont pourtant un rôle essentiel pour l’accès aux soins dans la proximité et le maillage territorial.
Nous considérons qu’il convient de mettre un terme à la politique actuelle basée sur « l’offre de soins » et qu’il convient de mettre en œuvre une politique de santé publique fondée sur l’évaluation des besoins sanitaires de la population.
Soutiendrez-vous notre demande récurrente de la création d’un Observatoire Départemental de la Santé, ( instance pluridisciplinaire composée de scientifiques -médecins, chercheurs, représentant des sciences humaines – d’élus et de représentants des usagers) seul outil susceptible d’analyser la situation tant sanitaire que socio-économique de la population dans sa diversité mais aussi dans ses caractéristiques communes, permettant de déterminer les moyens à mettre en œuvre pour y faire face ?
Néanmoins l’État et la Sécurité Sociale doivent garder la maîtrise globale de la santé pour en garantir massivement, égalitairement et solidairement les moyens matériels, financiers et humains.
Le Centre Hospitalier d’Auch est dans un état de « décrépitude » avancé. Une modernisation du bâti ou des infrastructures ne saurait remettre à niveau cet outil primordial de la santé dans le département. La conception architecturale même du bâtiment ne permet pas une adaptation nécessaire à l’organisation moderne des pratiques hospitalières.
Soutiendrez-vous notre demande d’un nouveau Centre Hospitalier Publicà Auch ?
Dans le cadre de la préparation du prochain PRS, outil établi au niveau régional déterminant les moyens mis en œuvre au plan départemental pour la politique de santé, soutiendrez-vous notre demande d’organiser à cette occasion un véritable débat démocratique associant la population, ses élus, ses médecins ?
Depuis de nombreuses années nous demandons la création de Centres de Santé Public fonctionnant avec des médecins salariés, un premier centre a enfin été créé au plan départemental, soutiendrez-vous notre demande de créations de centres médicaux locaux appuyés aux hôpitaux de proximité ?
Ces centres pourront, pour une part et une part seulement, freiner la désertification médicale mais ils permettront surtout d’amorcer la mise en œuvre d’une politique de santé innovante mieux adaptée aux besoins réels de la population et aux attentes des nouveaux médecins en matières de statut salarié et de complémentarité médicale rompant le risque d’isolement.
Cette organisation facilitera également l’accueil systématique de jeunes médecins internes dans nos hôpitaux de proximité.
L’installation d’un nouvel IRM dans le département a posé la question des modalités de détermination des points de chute de ces équipements devenus au cours des années des outils indispensable de l’exercice d’une médecine moderne et efficace.
Soutiendrez-vous notre demande d’élaboration d’un véritable plan départemental d’organisation de l’imagerie médicale ?
Un hôpital neuf à Auch, un IRM de plus (à Condom?), doivent relever de l’initiative exclusivement publique ! Nous savons tous que l’intervention du secteur privé dans le domaine de la santé génère chaque fois soit des surcoût soit des difficultés de fonctionnement et jamais un service à la population amélioré.
Soutiendrez-vous nos actions pour la défense du service public de la santé et contre l’intervention du secteur privé ?
Nous vous remercions de répondre à nos questions : nous publierons les réponses sur notre blog et sur notre page Facebook
Cordialement ,
Pour le Comité gersois, le Président
Claude Chouteau
Objet : lettre ouverte aux candidat-e-s aux élections régionales
Madame, Monsieur,
Notre comité défend l’accès de toutes et de tous à la prévention et aux soins, dans la proximité.
La crise sanitaire a montré les difficultés de l’hôpital public : manque de personnel, fermetures de lits et de services , tout particulièrement dans les petits hôpitaux qui ont pourtant un rôle essentiel pour l’accès aux soins dans la proximité et le maillage territorial.
Nous considérons au contraire qu’ils devraient disposer de tous les services nécessaires à un premier degré d’hospitalisation : médecine, chirurgie, maternité, urgences, SMUR.
Globalement, l’amélioration de la santé nécessite, non pas d’adapter l’offre de soins en fonction des finances, mais de partir des besoins exprimés par la population, les élus et les personnels de santé dans des instances à créer en remplacement de celles existantes aujourd’hui. Ces nouvelles instances doivent disposer de pouvoirs décisionnels, à la fois dans les bassins de vie et au niveau régional, être reconnues comme de véritables interlocuteurs. Néanmoins l’État et la Sécurité Sociale doivent garder la maîtrise globale de la santé pour en garantir massivement, égalitairement et solidairement les moyens matériels, financiers et humains à tous les territoires sans distinction de taille ou de localisation.
Trop souvent, les élus ne sont considérés que comme des faire-valoir par les ARS lorsqu’ils soutiennent les décisions et ignorés en cas d’opposition.
Quelle stratégie allez-vous adopter concernant la santé dans la Région ?
Le manque de personnel, à l’hôpital et dans le médico-social, a été particulièrement révélé par la crise sanitaire. Leur formation est une compétence régionale.
Que comptez-vous faire pour augmenter le nombre de personnels formés ?
Nous pensons qu’il faut à la fois augmenter le nombre de places, attirer les jeunes vers ces métiers et éviter les abandons d’études. Les deux derniers points passent par l’amélioration des conditions sociales des étudiants et nous pensons que des pré recrutements, en accord avec les établissements hospitaliers contre un engagement à servir, pourraient à la fois assurer des revenus aux étudiants et éviter leur départ ultérieur .
Comptez-vous impulser cette proposition sur la Région ?
Enfin, la population de notre région souffre terriblement de la désertification médicale.
Avez-vous l’intention de mener campagne pour que nos facultés forment plus de médecins ? Comment comptez-vous retenir les jeunes médecins dans notre région et en assurer la juste répartition sur l’ensemble des territoires ?
Former plus nécessite la création de places supplémentaires dans les facs de médecine.
D’autre part, de plus en plus de jeunes médecins souhaitent être salariés : c’est ce que permettent les centres de santé tout en assurant le travail d’équipe auquel ils aspirent et un meilleur service à la population, en particulier avec le tiers payant. La région Centre-Val-de-Loire, très frappée, comme la nôtre par la désertification médicale, a créé des postes de médecins salariés.
Pensez-vous mettre en œuvre cette stratégie sur la région ?
Nous vous remercions de répondre à nos questions : nous publierons les réponses sur notre blog et sur notre page Facebook
Bien cordialement
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