Communiqué de presse
Auch le 30 septembre 2012.
Notre comité se réjouit de voir le conflit des hôpitaux d’Auch se terminer. C’est ainsi la fin d’un climat détestable dans les relations sociales et l’apaisement retrouvé pour les personnels hospitaliers.
Après plusieurs mois d’action et leur installation pacifique dans le parc du Conseil Général, les personnels et leur organisation syndicale, avec le soutien d’élus locaux et de parlementaires, ont obtenu que la situation des établissements soit prise en compte au plus haut niveau de l’État.
Cette intervention a permis de sortir d’un blocage provoqué par l’intransigeance des patrons/directeurs installés et confortés par N Sarkozy avec la loi Bachelot. Une intransigeance et un mépris que nous avions nous même constaté lors de notre présence au Conseil de surveillance du CHA et à la suite de nos nombreuses demandes de rencontres restés vaines.
Nous prenons comme positifs :
le changement d’attitude de l’ARS qui semble écarter son premier plan de retour à l’équilibre, par lequel elle imposait, fermeture de services, réorganisations du travail des personnels, suppression d’emplois, pour revenir à un plan de redressement conduit avec les personnels médicaux et non médicaux.
Son engagement à un soutien financier pour le CHA.
Pour autant ces changements ne sauraient cacher qu’à ce jour aucun engagement significatif d’un changement de politique sanitaire n’est annoncé par la ministre de la Santé.
L’abrogation de la loi Bachelot n’est pas à l’ordre du jour, pas plus que la remise en cause de la TAA,
Il en est de même pour la gouvernance et la gestion autoritaire des établissements et des ARS.
L’engagement de l’ARS Midi-Pyrénées pour une concertation préalable et approfondie oublie que ce que les hôpitaux d’Auch et du département ont besoin c’est d’une véritable politique de santé, adaptée aux réalités du Gers et des projets d’établissement audacieux.
A ce moment particulier, nous réitérons notre proposition d’une large concertation des acteurs mobilisés pour la défense de l’hôpital (personnels hospitaliers, médecins hospitaliers et de ville, associations d’usagers et élus locaux) afin d’établir ensemble un projet d’établissement en cohérence et synergie avec tous les hôpitaux locaux, que nous ferions connaître et soutenir par la population gersoise.
Le changement maintenant, ce n’est pas le changement de direction des établissements, mais une autre politique de santé, dégagée des contraintes financières et élaborée démocratiquement à partir des besoins de la population, identifiés territoires par territoires.
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